Qui dit nouvelle année dit nouveaux projets, et pourquoi pas l’acquisition de son propre logement ? Mais avant de se lancer, il est impératif d’éclaircir certains points.
Quel est mon objectif immobilier ?
Tout le monde n’achète pas pour les mêmes raisons. Il y a ceux qui investissent pour faire de la location, ceux qui achètent leur future maison de famille, ceux qui achètent leur premier appartement mais qui n’y resteront que quelques années…Acheter un bien immobilier, c’est aussi une façon d’anticiper l’avenir. Avant d’investir dans un logement, il faut donc se poser la question du temps que l’on y passera en fonction de ses projets personnels et/ou professionnels. Avez-vous besoin d’un espace extérieur ou d’un garage ? Y aura t-il suffisamment de chambres pour accueillir votre petit dernier ou votre belle-mère ? Si vous réalisez un investissement locatif, votre bien est-il situé dans un quartier qui permettra une plue-value intéressante à la revente ?
Quel est mon budget ?
Quelle somme pouvez-vous raisonnablement payer tous les mois pour rembourser un prêt bancaire ? C’est la question centrale à se poser avant d’investir. La Banque de France est très claire dans ses recommandations pour lutter contre le surendettement : il ne faut pas dépenser plus d’un tiers de son salaire pour rembourser un emprunt. Par ailleurs, en calculant votre budget, n’oubliez pas qu’il faut intégrer les intérêts reversés à la banque, l’assurance du prêt et les frais de notaire.
Un apport, c’est si important que ça ?
Avec les nouvelles exigences des banques, avoir un apport est de plus en plus déterminant. D’abord, parce que cela démontre un sérieux qui sera toujours apprécié. Deuxième argument en faveur de la constitution d’un apport : les économies que vous ferez. Pour chaque euro emprunté à la banque, vous devrez lui verser des intérêts. Donc automatiquement, si vous empruntez moins, vous lui en verserez moins. Par exemple, pour un emprunt de 280 000€, vous verserez entre 30 et 40 000€ d’intérêts. À ce rythme, quelques milliers d’euros font tout de suite une différence.
Du neuf ou de l’ancien ?
Sur le marché de l’immobilier, il y en a pour tous les goûts. Mais il faut savoir où vous mettez les pieds. Certes, les bâtisses d’avant-guerre affichent un cachet sans pareil. Poutres apparentes, parquets d’époque, cheminées de granit ou de marbre, espagnolettes et volets intérieurs donnent tout de suite beaucoup de personnalité à un logement. En revanche, les logements anciens ne sont pas toujours bien isolés et les pièces sont en général plus petites et plus nombreuses. À l’inverse, les édifices flambants neufs peuvent manquer d’âme. Mais les frais de notaire seront plus bas que dans l’ancien…
Ai-je envie de me lancer dans des travaux ?
Encore une question essentielle à se poser. Il est évident que la rénovation a son charme. C’est la possibilité de combiner l’authenticité d’une bâtisse ancienne avec le confort moderne, à moindre coût si vous réalisez vous-même les travaux. Pour autant, sachez que cela signifie un emménagement plus tardif dans le logement, et parfois des mauvaises surprises sur l’état réel du bien. Sans oublier qu’il faut très souvent poser ses valises avant la fin du chantier…